Dans le prolongement de la journée d’études et du colloque consacrés à la question de notre corporéité et aux frontières du vivant entre Orient et Occident (2018 et 2019) – qui interrogeaient respectivement notre inscription corporelle dans la nature puis les limites de ce que nous qualifions de vivant dans cette nature , le troisième volet de notre interrogation se déploiera toujours entre Orient et Occident, mais il sera consacré à l’importance de la dimension sensible, c’est-à-dire esthétique, de notre relation à la nature.

L’objet de ce colloque est donc d’interroger l’importance de la dimension sensible, c’est-à-dire esthétique, de notre relation à la nature en considérant les perspectives propres à l’Orient et à l’Occident. En d’autres termes, la question est de savoir dans quelle mesure l’appréhension sensible, esthétique, est décisive pour transformer la manière dont nous nous percevons dans cette nature et dont nous nous comportons à son égard. 

L’une des figures les plus célèbres de l’écologie du siècle dernier, Aldo Leopold avançait en ce sens : « Une chose est juste lorsqu’elle tend à préserver l’intégrité, la stabilité et la beauté de la communauté biotique. Elle est injuste lorsqu’elle tend à l’inverse » . 

Mais il va sans dire que l’œuvre d’art ou, plus largement, les pratiques artistiques sont également un vecteur potentiel de cette transformation de notre perception et de notre comportement et plus largement de notre manière d’habiter le monde. 

 Jean-Claude Gens 

Le travail de Marko Pogačnik est consciemment basé sur l’art comme complémentarité à la science et à l’écologie. À côté de l’approche intellectuelle de la science moderne, il cherche à promouvoir une approche centrée sur l’esprit de la Terre, la nature et l’essence humaine, basée sur l’expérience personnelle.

Marko Pogačnik est né en 1944 à Kranj en Slovénie où il vit encore, à Sempas.

Artiste, il a acquis, à partir de 1965, une réputation internationale par ses œuvres d’art conceptuel et le Land-art. Il exposa entre autres à l’ Aktionraum de Munich (1970), aux Musées d’Art Moderne de Ljubljana, Zagreb et Belgrade (1968-70), au Museum of Modern Art de New York (1970), à la Biennale de Venise (1978), à la Biennale Trigon de Graz (1978), ainsi qu’au Queens Museum of Modern Art, New York (1999).En 2008, il a reçu le Prix Nationnal des Arts plastiques en Slovénie. C’est lui qui a été choisi pour dessiner le blason de la Slovénie.

Reliant sa pratique artistique à une connaissance subtile et intime de la Terre, il propose depuis 1980, une thérapie pour soigner et équilibrer lieux et les paysages, la lithopuncture, basée sur le même principe que l’acupuncture qui active les méridiens du corps humain.Il a travaillé à améliorer la qualité des forces vitales dans les villes de Venise, New-York (depuis la catastrophe du 11 septembre), Londres, Paris, l’Irlande, etc.Depuis 1993, il anime des séminaires et enseigne dans le cadre de formations en Gea-Culture en Allemagne et en France (Hagia Chora), en Autriche (Raum und Mensch, « Espace et être humain »), en Suisse, en Italie, en Suède, en Angleterre, aux États-Unis, en Croatie et en Slovénie.Le travail de Marko Pogačnik est aujourd’hui reconnu dans le monde entier et assume le rôle d'ambassadeur de l'Unesco .

Il est l’un des premiers, sinon le premier, à avoir cherché à mettre l’art au service de la nature et de la guérison de la Terre. Il nous rend plus proche de l’esprit de la nature, porteur de la conscience de notre planète, ce qui, de nos jours mérite la plus grande attention.« Entre la science et la spiritualité, la frontière est parfois l’Art comme complément à l’écologie.

A l'occasion de la présence du Dr Donald Hankinson DO , il nous a paru intéressant d'organiser une journée de présentation et de réflexion sur le thème des groupes d'étude ostéopathique ou Study-Group  .  le Dr Hankinson D.O, entre autres ,  y témoignera de l'histoire et de l'expérience du New England Study-Group qui fut jusqu'à sa disparition animé par le Dr Anne Wales D.O . 

Vous pouvez découvrir le programme complet plus bas .Le nombre de place étant limité, la participation à cette journée se fait sur pré-inscription en envoyant une demande à l'adresse mail de la SOFA : sofa.osteopathy@gmail.com . Le montant de la participation, journée et déjeuner compris, s'élèvera à 50 euros à nous faire parvenir par chéque à l'orde de la SOFA : 5 rue du palais Dijon 21000. 

Le 9 novembre 2016 la SOFA a organisé sa première JOURNEE RESONANCES  .

Il s'agissait d'une journée expérimentale d’échanges exceptionnels entre ostéopathes et  des ami(e)s artistes, scientifiques, sportifs, humanitaires ….  autour de la question de la résonance ressentie entre un ostéopathe et son patient , un artiste ou un sportif, avec leur partenaire et leurs spectateurs  et enfin plus largement  la résonance éprouvée dans le champs social et humanitaire.

Nous  remercions  tous les participants d’avoir contribué avec tant de générosité à cette première journée Résonances et d’en avoir ainsi fait un vrai succès . Nous adressons un remerciement tout particulier à notre amie Barbara Hendricks qui a répondu présente malgré ses nombreux engagements. Ce fut pour celle dont on connaît le combat comme ambassadrice de l'UNHCR  et nous même un jour particulier, celui de l'élection de Donald Trump comme président des  Etats-Unis.  un tournant historique dont il est encore trop tôt pour mesurer toutes les conséquences . Quelques mois après, le 21 mars 2017, Barbara a prononcé un magnifique discours et a chanté à l'occasion de l'anniversaire des  60 ans du traité de Rome :  Page du parlement Européen. Son intervention débute à 11.52.46   Page de l'UNHCR:

Quoiqu’il en soit pour l’avenir, nous souhaitons que cette journée de rencontre et d’ouverture ait contribué même modestement à faire découvrir aux non-ostéopathes quelques aspects essentiels de notre art et aux ostéopathes d’autres expériences culturelles ou sociales partageant les mêmes résonances . 

Cette JOURNEE RESONANCES  sera reconduite sur invitation le 8 NOVEMBRE 2017 et aura pour thème les Groupes d'études ostéopathiques. Avec la participation du Dr Donald Hankinson DO qui pourra témoigner de son expérience particulière en tant que membre du Study Group du Dr Anne Wales DO .